Discussion:
[Avis rapide] Coûte que coûte
(trop ancien pour répondre)
Nicolas Delsaux
2012-07-23 12:16:20 UTC
Permalink
Honor Harrington, tome 11 : Coûte que coûte I (Honor Harrington #11 part 1)
by David Weber

rating frequency % #
5 33% 1
4 33% 1
3 0% 0
2 0% 0
1 33% 1 <== je suis là aussi

ISBN 2841724867 (ISBN13: 9782841724864)
edition language French
series Honor Harrington #11 part 1

Apparement, l'usure du temps fait même souffrir les sagas de space-opera ... C'est en tout cas ce que je ressens face à ce n-ième tome des aventures de l'amiral Harrington.
En effet, on y retrouve des poncifs maintenant éculés, comme par exemple le progrès de l'armement entre Manticore et Havre (qui, je trouve,n résistent de moins en moins bien à la comparaison avec le rest de la SF spatiale, qu'elle soit guerrière ou non). Ou comme les alternoiements d'Harrington face à la nécessité qu'elle a d'ôter la vie à des centaines de "méchants" havriens pour faire régner l'ordre manticorien dans l'espace.
Bon, ajoutez à ça ses relations plutôt plus simples avec Havre-Blanc, et vous aurez un tableau assez flou, mais néanmoins précis dans l'ensemble de ce que ces je-ne-sais-pas combien de pages contienent.
Par conséquent, je l'annonce ici, ce tome est le dernier que je lis de ce Honorverse réellement trop penché sur l'auto-appitoiement.
Yliur
2012-07-23 13:21:01 UTC
Permalink
Le Mon, 23 Jul 2012 05:16:20 -0700 (PDT)
Post by Nicolas Delsaux
Honor Harrington, tome 11 : Coûte que coûte I (Honor Harrington #11
part 1) by David Weber
rating frequency % #
5 33% 1
4 33% 1
3 0% 0
2 0% 0
1 33% 1 <== je suis là aussi
ISBN 2841724867 (ISBN13: 9782841724864)
edition language French
series Honor Harrington #11 part 1
Apparement, l'usure du temps fait même souffrir les sagas de
space-opera ... C'est en tout cas ce que je ressens face à ce n-ième
tome des aventures de l'amiral Harrington. En effet, on y retrouve
des poncifs maintenant éculés, comme par exemple le progrès de
l'armement entre Manticore et Havre (qui, je trouve,n résistent de
moins en moins bien à la comparaison avec le rest de la SF spatiale,
qu'elle soit guerrière ou non). Ou comme les alternoiements
d'Harrington face à la nécessité qu'elle a d'ôter la vie à des
centaines de "méchants" havriens pour faire régner l'ordre
manticorien dans l'espace. Bon, ajoutez à ça ses relations plutôt
plus simples avec Havre-Blanc, et vous aurez un tableau assez flou,
mais néanmoins précis dans l'ensemble de ce que ces je-ne-sais-pas
combien de pages contienent. Par conséquent, je l'annonce ici, ce
tome est le dernier que je lis de ce Honorverse réellement trop
penché sur l'auto-appitoiement.
Fin de l'histoire d'amour/haine compliquée entre Nicolas et
Honor... :)

Tu reproches à la série de s'enliser et de reprendre toujours les mêmes
thèmes ? Je ne saisis pas bien dans ton commentaire si c'est parce que
certains éléments prennent trop de place au détriment du reste ou si
c'est parce que tu te lasses de voir les mêmes toujours ressassés,
même s'il y a un thème principal qui peut être plus intéressant.
Nicolas Delsaux
2012-07-24 08:10:49 UTC
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Post by Yliur
Le Mon, 23 Jul 2012 05:16:20 -0700 (PDT)
&gt; Honor Harrington, tome 11 : Co�te que co�te I (Honor Harrington #11
&gt; part 1) by David Weber
&gt;
&gt; rating frequency % #
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&gt; 4 33% 1
&gt; 3 0% 0
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&gt;
&gt; ISBN 2841724867 (ISBN13: 9782841724864)
&gt; edition language French
&gt; series Honor Harrington #11 part 1
&gt;
&gt; Apparement, l&#39;usure du temps fait m�me souffrir les sagas de
&gt; space-opera ... C&#39;est en tout cas ce que je ressens face � ce n-i�me
&gt; tome des aventures de l&#39;amiral Harrington. En effet, on y retrouve
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&gt; plus simples avec Havre-Blanc, et vous aurez un tableau assez flou,
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&gt; combien de pages contienent. Par cons�quent, je l&#39;annonce ici, ce
&gt; tome est le dernier que je lis de ce Honorverse r�ellement trop
&gt; pench� sur l&#39;auto-appitoiement.
Fin de l&#39;histoire d&#39;amour/haine compliqu�e entre Nicolas et
Honor... :)
Tu reproches � la s�rie de s&#39;enliser et de reprendre toujours les m�mes
th�mes ?
Pour une bonne partie, oui.
J'ai souvenir d'une époque, avant les premières aventures sentimentales d'Honor avec Paul machin-truc, où elle ne se mortifiait pas dès qu'elle tuait un type, et où elle n'avait pas cette attitude si péniblement honorable (qui la pousse par exemple à accepter de coucher avec Havre-Blanc *parce qu'on lui demande* mais à ne pas penser à vérifier qu'un mariage polygame est possible *parce que ça pourrait lui faire plaisir*). Honnêtement, Honor est quand même devenue l'archétype de la victime consentante : tout le monde peut lui taper dessus, tant que c'est sur le plan privé, elle acceptera. Et ça, c'est vraiment insupportable de la part de quelqu'un qui
a - est l'amiral le plus compétent d'une flotte de guerre, en temps de guerre
b - a survécu à environ cinq ou six tentatives de meurtres sur sa personne, sans compter celles où d'autres qu'elles sont impliquées.
c - a planifié et mis en oeuvre une évasion à travers tout l'espace havrien, depuis leur pire planète-prison, conduisant presque à la disparition de la dite planète.

Je ne suis pas le meilleur des psychologues, mais généralement, les gens qui ont connu la mort d'aussi près à d'aussi nombreuses reprises développent une certaine forme de ... comment dire ... fatalisme ? Ou tout au moins de distanciation par rapport aux événements du quotidien qui font qu'ils peuvent affronter la vie bien mieux que les citoyens "de base". Apparement, ce qui transforme les gens en survivants a transformé Honor en authentique lopette. Et ça, c'est une première faute scénaristique grave.
Post by Yliur
Je ne saisis pas bien dans ton commentaire si c&#39;est parce que
certains �l�ments prennent trop de place au d�triment du reste ou si
c&#39;est parce que tu te lasses de voir les m�mes toujours ressass�s,
m�me s&#39;il y a un th�me principal qui peut �tre plus int�ressant.
Voilà, il y a un thème central qui a été intéressant (le portage des guerres napoléoniennes dans l'espace, et la construction d'une figure de l'amiral Nelson à l'âge spatial), mais qui est maintenant totallement supprimé au profit d'autres éléments moins intéressants comme disons ....
a - le récit à quinze voix entre les politiciens havriens, manticoriens, graysoniens, et peut-être bientôt andermiens)
b - les états d'âme d'Honor et son refus de vivre (digne de ... j'ose à peine le dire tant ce nom est môdit dans ma mémoire ... l'assassin royal)

Ajoutons à ça l'introduction de technologies "divines" et la coupe est pleine. les technologies divines ? ce sont des technologies qui s'approchent furieusement du Deus Ex Machina, comme dans ce tome les nanites tueurs.
Imaginez : une simple projection de spray dans la figure, et vous voilà programmé pour devenir un assassin dans des conditions que personne ne peut identifier. Outre la complexité neurologique du truc (il faut que les nanites aillent se fixer sur les bonnes aires cérébrales pour piloter le corps), et sa complexité informationelle (vous croyez vraiment que c'est facile d'aller piloter précisément les muscles d'un corps humain comme on le voit à la fin de ce tome), c'est une technologie sans rapport avec le monde qui nous est décrit (où il faut toujours 750 membres d'équipages pour envoyer dans l'espace une centaine de missiles, là où - à titre de comparaison littéraire) Hamilton, dans L'aube de la Nuit, arrive à envoyer une centaine de milliers de missiles intelligents depuis un vaisseau piloté par cinq personnes alors que le dit Hamilton n'a pas à sa disposition de nanites tueuses (enfin il me semble).

Bref, j'en ai effectivement assez de ce récit qui s'enlise chaque jour d'avantage.
Dommage, parce que j'ai toujours un faible pour les femmes fortes.
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