[Avis] le "restart" d'Ender

[Jean-Luc]

Salut,

je me replonge dans l'Univers d'Ender d'Orson Scott Card.

Après avoir lu le premier cycle, il m'arrive de temps en temps de me
replonger dans tel ou tel épisode, mais pas au point de tout relire.

Orson Scott Card nous propose une solution bien sympa. Les mêmes
événements racontés par un autre narrateur avec son histoire propre qui
comble un certains nombre de creux dans L'univers initial.

Dans _La stratégie de l'ombre_ ou Ender's shadow on suit l'histoire de
celui qui deviendra le principal lieutenant d'Ender depuis sa vie de
gamin des rues jusqu'à la fin de la guerre contre les Doryphores,
appelés ici formiques (Ender les respectait trop pour les appeler ainsi).

Pour moi c'est une réussite, de la nostalgie mais avec du nouveau, un
éclairage qui rajoute de la densité mais tout en restant humain. Il n'a
sans doute pas la même portée, surtout au niveau de la conclusion mais
permet de passer un moment vraiment agréable et stimulant.

[Yliur]

Le Sat, 11 Jan 2014 22:38:54 +0100

Post by Jean-Luc
Salut,
je me replonge dans l'Univers d'Ender d'Orson Scott Card.
Après avoir lu le premier cycle, il m'arrive de temps en temps de me
replonger dans tel ou tel épisode, mais pas au point de tout relire.
Orson Scott Card nous propose une solution bien sympa. Les mêmes
événements racontés par un autre narrateur avec son histoire propre
qui comble un certains nombre de creux dans L'univers initial.
Dans _La stratégie de l'ombre_ ou Ender's shadow on suit l'histoire de
celui qui deviendra le principal lieutenant d'Ender depuis sa vie de
gamin des rues jusqu'à la fin de la guerre contre les Doryphores,
appelés ici formiques (Ender les respectait trop pour les appeler ainsi).
Pour moi c'est une réussite, de la nostalgie mais avec du nouveau, un
éclairage qui rajoute de la densité mais tout en restant humain. Il
n'a sans doute pas la même portée, surtout au niveau de la conclusion
mais permet de passer un moment vraiment agréable et stimulant.

J'en ai gardé le souvenir d'une oeuvre plus "froide" qu'Ender, non ? Là
où La stratégie Ender est toute en émotion, Bean est quelqu'un de très
calculateur (suite à son enfance), qui vérifie par où il peut sortir
quand il entre dans une pièce, ... Et ça se retrouve dans la
manière dont l'histoire est racontée. Une partie de l'émotion d'origine
est conservée bien sûr, mais le regard de Bean sur les événements semble
toujours un peu plus distant. Enfin ce sont des souvenir assez
lointains :) .

[Jean-Luc]

Post by Yliur
J'en ai gardé le souvenir d'une oeuvre plus "froide" qu'Ender, non ? Là
où La stratégie Ender est toute en émotion, Bean est quelqu'un de très
calculateur (suite à son enfance), qui vérifie par où il peut sortir
quand il entre dans une pièce, ... Et ça se retrouve dans la
manière dont l'histoire est racontée. Une partie de l'émotion d'origine
est conservée bien sûr, mais le regard de Bean sur les événements semble
toujours un peu plus distant. Enfin ce sont des souvenir assez
lointains :) .

Tout à fait c'est beaucoup plus "rationnel". Bean est un peu autiste et
se met même parfois à simuler des émotions pour créer du lien social.

Du coup on est un peu dans le roman psychologique sans atteindre un
niveau de complexité comme celui de dans Death Note, par exemple.