Jean-Luc
2015-06-08 09:20:29 UTC
Bonjour,
peu de trafic ici, je me risque de parler succinctement d'un bouquin que
vous devez déjà connaître par ailleurs.
J'ai découvert Peter F Hamilton avec le cycle /l'Aube de de la nuit/.
J'avais été séduit par la densité de l'histoire combinée avec une foule
de personnages convaincants, un cÎté merveilleux scientifique (et plutÎt
rigoureux)... mais déçu par la conclusion sous forme de /deus ex machina/.
Je viens de finir le /cycle de Pandore/ et je dois dire qu'il reprend
toutes les qualités de /l'Aube de la nuit/ dans un Univers narratif tout
aussi futuriste, interstellaire, aux dimensions de la Galaxie (enfin
presque) avec cette fois-ci une vraie fin qui ne sort pas du chapeau,
quitte à ce qu'on la voit un peu (beaucoup) venir.
Vraiment je recommande, on ne s'ennuie pas dans les 3000 pages de ce roman.
Un Univers tout à fait différent qui est repris 1500 ans plus pour la
Trilogie du vide, roman que j'avais lu il y a deux ans. Et du coup je me
fais plaisir à relire (rapidement) avec la référence au passé ce qui
redonne une certaine saveur.
De plus j'ai appris il y a peu que son dernier cycle maladroitement
traduit "La grande route du Nord" venait de rafler un certain nombre de
prix littéraires du domaine. j'ai hâte de découvrir ce nouvel Univers.
L'histoire :
Imaginez un ensemble d'exoplanÚtes reliées par des portails à la
Stargate, organisés en couches concentriques autour de la Terre, avec
des trains qui réalisent les échanges. Cette organisation a pour
corollaire une quasi absence de voyage intersidéral, donc pas de
vaisseaux. Dans cet Univers lâhumanité a fortuitement rencontré quelques
camarades relativement peu nombreux : les Raiels (sorte de poulpes
géants hyperttechno) et les Silfens (sortes d'elfes dégringandés) qui
disposent de ressources dépassant l'humanité. Ces ET se mêlent peu aux
humains et sont surtout présents sur des sites bien précis. Et ne
veulent pas top interférer.
C'est en observant des étoiles enfermées de sphÚres de Dyson qu'un
astronome prouve que la construction s'est faite instantanément et non
pas sur plusieurs années ce qui interroge vu la dimension du truc et
l'énergie nécessaire. Une expédition est lancée ce qui permet de lancer
l'industrie spatiale. Ce n'étais pas si une si bonne idée car c'est le
début d'une guerre telle qu'on n'en a jamais vu.
Ces événements de premiÚre importance attirent l'attention de l'humanité
(forcément !). Mais un petit groupe terroriste continue d'alerter
celle-ci sur la présence d'un traître cachée parmi celle-ci qui
manipulerait la géopolitique humaine et la mÚnerait à sa perte. Cette
intrigue secondaire est la clef de l'ensemble de l'histoire.
CritiqUe :
Malgré les apparences ce n'est pas un roman de guerre transposé dans
l'espace comme on a pu en voir en space opera de l'âge d'or. Il y a bien
cet aspect mais les combats pourtant décrits en détails sous toute leur
dimension nâoccupent qu'une petite part du roman.
L'accent est bien plus mis sur un scenario dense (pas autant que /l'Aube
de la nuit/), le point de vue de divers protagonistes qui constitue une
mosaïque lisible. Avec un suspense prégnant, le rythme haletant de la
narration ne privilégiant pas outre mesure l'action pour permettre
d'accéder aux schémas mentaux des protagonistes. Pas de superhéros mais
quelques figurent marquantes, génies dans leur domaine (avec utilisation
des mÚmes assumés du roman policier et de la SF comme le superpolicier
et les superscientifiques, mais façon hard-science sans trop de génie
qui sort du chapeau).
La fin n'est pas trop décevante mais cela reste le point faible du
roman. Elle reste ouverte pour un tas de enveloppements futurs. C'est
d'ailleurs un regret personnel envers Peter F Hamilton, je trouve
qu'aprÚs avoir construit ses univers si complexes il les jette trop
facilement. Bon ici c'est un peu l'exception car la trilogie du vide
commence 1500 ans plus tard. Mais il y aurait tant à raconter entre les
deux ! Je désespÚre de na pas retrouver d'histoire dans l'Univers de
/l'Aube de la nuit/, et de /Dragon déchu/.
peu de trafic ici, je me risque de parler succinctement d'un bouquin que
vous devez déjà connaître par ailleurs.
J'ai découvert Peter F Hamilton avec le cycle /l'Aube de de la nuit/.
J'avais été séduit par la densité de l'histoire combinée avec une foule
de personnages convaincants, un cÎté merveilleux scientifique (et plutÎt
rigoureux)... mais déçu par la conclusion sous forme de /deus ex machina/.
Je viens de finir le /cycle de Pandore/ et je dois dire qu'il reprend
toutes les qualités de /l'Aube de la nuit/ dans un Univers narratif tout
aussi futuriste, interstellaire, aux dimensions de la Galaxie (enfin
presque) avec cette fois-ci une vraie fin qui ne sort pas du chapeau,
quitte à ce qu'on la voit un peu (beaucoup) venir.
Vraiment je recommande, on ne s'ennuie pas dans les 3000 pages de ce roman.
Un Univers tout à fait différent qui est repris 1500 ans plus pour la
Trilogie du vide, roman que j'avais lu il y a deux ans. Et du coup je me
fais plaisir à relire (rapidement) avec la référence au passé ce qui
redonne une certaine saveur.
De plus j'ai appris il y a peu que son dernier cycle maladroitement
traduit "La grande route du Nord" venait de rafler un certain nombre de
prix littéraires du domaine. j'ai hâte de découvrir ce nouvel Univers.
L'histoire :
Imaginez un ensemble d'exoplanÚtes reliées par des portails à la
Stargate, organisés en couches concentriques autour de la Terre, avec
des trains qui réalisent les échanges. Cette organisation a pour
corollaire une quasi absence de voyage intersidéral, donc pas de
vaisseaux. Dans cet Univers lâhumanité a fortuitement rencontré quelques
camarades relativement peu nombreux : les Raiels (sorte de poulpes
géants hyperttechno) et les Silfens (sortes d'elfes dégringandés) qui
disposent de ressources dépassant l'humanité. Ces ET se mêlent peu aux
humains et sont surtout présents sur des sites bien précis. Et ne
veulent pas top interférer.
C'est en observant des étoiles enfermées de sphÚres de Dyson qu'un
astronome prouve que la construction s'est faite instantanément et non
pas sur plusieurs années ce qui interroge vu la dimension du truc et
l'énergie nécessaire. Une expédition est lancée ce qui permet de lancer
l'industrie spatiale. Ce n'étais pas si une si bonne idée car c'est le
début d'une guerre telle qu'on n'en a jamais vu.
Ces événements de premiÚre importance attirent l'attention de l'humanité
(forcément !). Mais un petit groupe terroriste continue d'alerter
celle-ci sur la présence d'un traître cachée parmi celle-ci qui
manipulerait la géopolitique humaine et la mÚnerait à sa perte. Cette
intrigue secondaire est la clef de l'ensemble de l'histoire.
CritiqUe :
Malgré les apparences ce n'est pas un roman de guerre transposé dans
l'espace comme on a pu en voir en space opera de l'âge d'or. Il y a bien
cet aspect mais les combats pourtant décrits en détails sous toute leur
dimension nâoccupent qu'une petite part du roman.
L'accent est bien plus mis sur un scenario dense (pas autant que /l'Aube
de la nuit/), le point de vue de divers protagonistes qui constitue une
mosaïque lisible. Avec un suspense prégnant, le rythme haletant de la
narration ne privilégiant pas outre mesure l'action pour permettre
d'accéder aux schémas mentaux des protagonistes. Pas de superhéros mais
quelques figurent marquantes, génies dans leur domaine (avec utilisation
des mÚmes assumés du roman policier et de la SF comme le superpolicier
et les superscientifiques, mais façon hard-science sans trop de génie
qui sort du chapeau).
La fin n'est pas trop décevante mais cela reste le point faible du
roman. Elle reste ouverte pour un tas de enveloppements futurs. C'est
d'ailleurs un regret personnel envers Peter F Hamilton, je trouve
qu'aprÚs avoir construit ses univers si complexes il les jette trop
facilement. Bon ici c'est un peu l'exception car la trilogie du vide
commence 1500 ans plus tard. Mais il y aurait tant à raconter entre les
deux ! Je désespÚre de na pas retrouver d'histoire dans l'Univers de
/l'Aube de la nuit/, et de /Dragon déchu/.
--
Jean-Luc Pruvost
-=-=-
... >Tom Cruise devrait y tenir le rÃŽle principal. [...]
Ah? Enfin un rÎle à la mesure de son talent!!!!! Celui de la bactérie qui
décime les martiens!
JMS fr.rec.arts.sf 24 mars 2004 - Wild well Wells -
* TagZilla 0.066 * http://tagzilla.mozdev.org
Jean-Luc Pruvost
-=-=-
... >Tom Cruise devrait y tenir le rÃŽle principal. [...]
Ah? Enfin un rÎle à la mesure de son talent!!!!! Celui de la bactérie qui
décime les martiens!
JMS fr.rec.arts.sf 24 mars 2004 - Wild well Wells -
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