2001 l'Odyssée de l'espace

[Gerald]

Sur ce point, je te trouve un peu dur pour Clarke. Ce n'est pas Asimov ou
Van Vogt, certes, ni même, dans un registre plus austère, Lem ou Blish, mais
il a écrit plusieurs histoires que j'ai plaisir à relire à l'occasion.

Je range volontiers Van Vogt avec Clarke ! Principalement space-opera.

Tant qu'à choisir un bon bouquin de SF comme base à un scénario, autant
choisir Bradbury, Dick, Herbert ou Adams (bon déjà fait plusieurs fois
pour chacun !), voire carrément plus récent et plus riche. À commencer
par Ursula Le Guin(*) et Michael Moorcock et surtout, surtout Fredric
Brown voire au-delà de tout : Lewis Padgett. La SF humoristique est
définitivement le noyau de la cerise à l'eau-de-vie sur le gâteau.

(*) non, "Le nom du monde est forêt" n'a vraiment rien à voir avec
Avatar !

x-post nécessaire

[Yliur]

Le Sat, 16 Apr 2016 14:37:20 +0200

Post by Gerald

Sur ce point, je te trouve un peu dur pour Clarke. Ce n'est pas
Asimov ou Van Vogt, certes, ni même, dans un registre plus austère,
Lem ou Blish, mais il a écrit plusieurs histoires que j'ai plaisir
à relire à l'occasion.

Je range volontiers Van Vogt avec Clarke ! Principalement space-opera.
Tant qu'à choisir un bon bouquin de SF comme base à un scénario,
autant choisir Bradbury, Dick, Herbert ou Adams (bon déjà fait
plusieurs fois pour chacun !), voire carrément plus récent et plus
riche. À commencer par Ursula Le Guin(*) et Michael Moorcock et
surtout, surtout Fredric Brown voire au-delà de tout : Lewis Padgett.
La SF humoristique est définitivement le noyau de la cerise à
l'eau-de-vie sur le gâteau.
(*) non, "Le nom du monde est forêt" n'a vraiment rien à voir avec
Avatar !
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Oui mais on n'a pas vraiment le début, ce n'est pas évident ;) .

Je viens juste de voir 2001 et c'était plutôt étrange... mais si j'en
crois l'article de Wikipédia ça faisait partie de l'idée d'origine,
donc suivre un scénario soigneusement construit n'était pas
forcément l'objectif.

Je n'ai pas lu le livre mais il me semble qu'il a été écrit en
parallèle, non ?

Et pour mes lectures de Clarke ça se résume à un vieux souvenir des
Chants de la Terre lointaine, que j'avais beaucoup aimé mais j'étais
ado et je ne l'ai pas encore relu. Plutôt porté sur l'aspect humain
(individuel, conflit entre deux cultures, histoire amoureuse) que
technique, peut-être pas très représentatif du reste de son œuvre ?

[Marc Espie]

Post by Yliur
Le Sat, 16 Apr 2016 14:37:20 +0200

Post by Gerald

Sur ce point, je te trouve un peu dur pour Clarke. Ce n'est pas
Asimov ou Van Vogt, certes, ni même, dans un registre plus austÚre,
Lem ou Blish, mais il a écrit plusieurs histoires que j'ai plaisir
à relire à l'occasion.

Je range volontiers Van Vogt avec Clarke ! Principalement space-opera.
Tant qu'à choisir un bon bouquin de SF comme base à un scénario,
autant choisir Bradbury, Dick, Herbert ou Adams (bon déjà fait
plusieurs fois pour chacun !), voire carrément plus récent et plus
riche. À commencer par Ursula Le Guin(*) et Michael Moorcock et
surtout, surtout Fredric Brown voire au-delà de tout : Lewis Padgett.
La SF humoristique est définitivement le noyau de la cerise à
l'eau-de-vie sur le gâteau.
(*) non, "Le nom du monde est forêt" n'a vraiment rien à voir avec
Avatar !
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Oui mais on n'a pas vraiment le début, ce n'est pas évident ;) .
Je viens juste de voir 2001 et c'était plutÎt étrange... mais si j'en
crois l'article de Wikipédia ça faisait partie de l'idée d'origine,
donc suivre un scénario soigneusement construit n'était pas
forcément l'objectif.
Je n'ai pas lu le livre mais il me semble qu'il a été écrit en
parallÚle, non ?
Et pour mes lectures de Clarke ça se résume à un vieux souvenir des
Chants de la Terre lointaine, que j'avais beaucoup aimé mais j'étais
ado et je ne l'ai pas encore relu. PlutÎt porté sur l'aspect humain
(individuel, conflit entre deux cultures, histoire amoureuse) que
technique, peut-être pas trÚs représentatif du reste de son œuvre ?

pas vu le debut non plus, mais je trouve bizarre de ranger Clarke et Van Vogt
ensemble, et en dessous d'autres trucs.

Rien que _les fontaines du paradis_, par exemple, ou pas mal de nouvelles de
Clarke (les milliard de noms de dieux, titre approximatif) sont tres largement
au dessus de Van Vogt.

Rien a palir par rapport a du Dick ou du Herbert, a mon sens. Un tantinet
plus ancien, mais c'est pas pour rien si chronologiquement, on classe souvent
Heinlein, Clarke et Asimov ensemble, et au-dessus de leurs contemporains.

[Tonton Th]

Post by Yliur
Et pour mes lectures de Clarke ça se résume à un vieux souvenir des
Chants de la Terre lointaine, que j'avais beaucoup aimé mais j'étais
ado et je ne l'ai pas encore relu. Plutôt porté sur l'aspect humain
(individuel, conflit entre deux cultures, histoire amoureuse) que
technique, peut-être pas très représentatif du reste de son œuvre ?

Je crois que tu es bon pour « Les fontaines du Paradis » !

[Yliur]

Le Sun, 17 Apr 2016 20:58:43 +0000 (UTC)

Post by Tonton Th

Post by Yliur
Et pour mes lectures de Clarke ça se résume à un vieux souvenir des
Chants de la Terre lointaine, que j'avais beaucoup aimé mais j'étais
ado et je ne l'ai pas encore relu. Plutôt porté sur l'aspect humain
(individuel, conflit entre deux cultures, histoire amoureuse) que
technique, peut-être pas très représentatif du reste de son œuvre ?

Je crois que tu es bon pour « Les fontaines du Paradis » !

Ok, je regarderai, merci.

[Andre Majorel]

Post by Gerald

Sur ce point, je te trouve un peu dur pour Clarke. Ce n'est
pas Asimov ou Van Vogt, certes, ni même, dans un registre
plus austère, Lem ou Blish, mais il a écrit plusieurs
histoires que j'ai plaisir à relire à l'occasion.

Ainsi Clarke ne serait pas au niveau de Van Vogt ? Voilà qui est
rafraîchissant !

Je trouve difficile de comparer les deux, les tons de leurs
oeuvres respectives n'ont rien à voir...

Post by Gerald
Je range volontiers Van Vogt avec Clarke ! Principalement space-opera.

... même si on les range dans le même genre.

[Bip]

rabaisser Clarke au niveau de Van Vogt ?!
Sur quelle planète suis-je tonbé ?

[Gerald]

Disons film noir plutôt que polar.

oui : si on enlève la dystopie, il reste effectivement un univers
nocturne, poisseux, pluvieux, populeux...

Mais ça butte sur une phrase comme : "avez-vous déjà retiré un humain
par erreur M. Decker ?", qui évoque des temps pas si lointains où
certains humains, eu égard à certaines caractéristiques parfois
visibles, parfois beaucoup moins, furent traités par d'autres humains
comme moins que des animaux.

On trouve dans le roman noir et même dans le polar moderne (j'ai cité le
Poulpe, Manchette...) des questions existentielles du même ordre
traitées un peu correctement, mais pas avec l'ampleur que lui donne
Dick.

Beaucoup de choses sont contenues dans les *raisons* pour lesquelles les
réplicants veulent à tout prix revenir sur Terre. Rencontrer son
créateur, lui demander "plus" de vie, les réponses données par Tyrell,
le parallèle avec la progéria... l'immortalité peut-être conférée à
Rachel ?

Tous ces aspects "spéculatifs" définissent selon moi ce qu'est la SF et
la placent bien au-dessus du roman noir. Mais ce n'est qu'une opinion.

Je m'aperçois qu'on n'est pas sur le bon forum. Pour éviter de se faire
descendre, j'attire l'attention sur une bande-son exceptionnelle,
réalisée par un grand maître des synthés analogiques utilisés en temps
réel : Vangelis. Depuis le tout premier coup d'Infinite Reverb de la
séquence d'ouverture, son univers, harmoniquement simple mais d'une
maîtrise totale au niveau du son et de sa spatialisation, et ses
qualités de mélodiste hors pair jouent un rôle essentiel dans le film.