Jean-Luc
2015-07-07 17:40:21 UTC
Un space opera comme je les aime !
Ãdité en français en 2012 malgré une VO de 1970, c'est une aventure
humaine époustouflante relevant de la hard science avec pour personnage
principal la relativité générale qui a inspiré le titre. Mais pas
rébarbatif ; une sorte d'expérience de pensée romanesque aux
conséquences au-delà de toute mesure !
Un équipage de 50 personnes part coloniser une planÚte à 32
années-lumiÚres. Pour arriver avant le terme de leur vie ils doivent
voyager à une vitesse relativiste, c'est-à -dire proche de la vitesse de
la lumiÚre. A cette vitesse le temps ressenti par les voyageurs (et par
conséquent leur vieillissement) est ralenti au point que la durée
subjective prévue est de 5 ans pour les astronautes. Bien entendu il y a
toujours un grain de sable qui permettra de raconter une histoire bien
plus passionnante que les 5 ans d'ennui prévus.
On se retrouve avec un huis-clos qui pourrait bien vite devenir
intenable et ennuyeux. Heureusement les conséquences de l'isolement ont
été anticipées et des mécanismes de régulation ont été prévus dÚs le
départ (pour les personnages) ; l'évolution progressive de la situation
du vaisseau par rapport à l'espace (parler de péripéties est exagéré)
donne au lecteur suffisamment d'élément pour maintenir l'intérêt et le
suspense lié à l'intrigue, à savoir ce que va bien pouvoir devenir le
vaisseau et le destin de ses passagers. Un réalisme scientifique qui ne
cÚde pas à la volonté de raconter une histoire ; les intermÚdes
explicatifs étant réduits au minimum et positionnés judicieusement sans
faire parler trop artificiellement les personnages. De la hard science
d'il y a 45 ans.
à ajouter une bonne postface de Lehoucq qui remet en perspective avec
des éléments scientifique montrant tout le sérieux de la démarche de
l'auteur avec certaines limites.
Ãdité en français en 2012 malgré une VO de 1970, c'est une aventure
humaine époustouflante relevant de la hard science avec pour personnage
principal la relativité générale qui a inspiré le titre. Mais pas
rébarbatif ; une sorte d'expérience de pensée romanesque aux
conséquences au-delà de toute mesure !
Un équipage de 50 personnes part coloniser une planÚte à 32
années-lumiÚres. Pour arriver avant le terme de leur vie ils doivent
voyager à une vitesse relativiste, c'est-à -dire proche de la vitesse de
la lumiÚre. A cette vitesse le temps ressenti par les voyageurs (et par
conséquent leur vieillissement) est ralenti au point que la durée
subjective prévue est de 5 ans pour les astronautes. Bien entendu il y a
toujours un grain de sable qui permettra de raconter une histoire bien
plus passionnante que les 5 ans d'ennui prévus.
On se retrouve avec un huis-clos qui pourrait bien vite devenir
intenable et ennuyeux. Heureusement les conséquences de l'isolement ont
été anticipées et des mécanismes de régulation ont été prévus dÚs le
départ (pour les personnages) ; l'évolution progressive de la situation
du vaisseau par rapport à l'espace (parler de péripéties est exagéré)
donne au lecteur suffisamment d'élément pour maintenir l'intérêt et le
suspense lié à l'intrigue, à savoir ce que va bien pouvoir devenir le
vaisseau et le destin de ses passagers. Un réalisme scientifique qui ne
cÚde pas à la volonté de raconter une histoire ; les intermÚdes
explicatifs étant réduits au minimum et positionnés judicieusement sans
faire parler trop artificiellement les personnages. De la hard science
d'il y a 45 ans.
à ajouter une bonne postface de Lehoucq qui remet en perspective avec
des éléments scientifique montrant tout le sérieux de la démarche de
l'auteur avec certaines limites.
--
Jean-Luc Pruvost
-=-=-
... - Calculer l'aire d'une pizza de rayon z.
- pi*z*z = a
* TagZilla 0.066 * http://tagzilla.mozdev.org
Jean-Luc Pruvost
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