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[Avis] Féérie
(trop ancien pour répondre)
Nicolas Delsaux
2012-11-11 14:33:40 UTC
Permalink
Féerie by Paul J. McAuley

rating frequency % #
5 19% 38
4 35% 70
3 31% 62
2 9% 18 <== je suis là
1 6% 12

Published (first published 1995)
ISBN 2277260061 (ISBN13: 9782277260066)
original title Fairyland
literary awards Arthur C. Clarke Award for Best Novel (1996), John W.
Campbell Memorial Award for Best Science Fiction Novel (1997)


Les romans de McAuley sont toujours assez indescriptibles. Celui-ci,
toutefois, est assez clair.
Enfin, assez clair, assz clair, faut voir ...
Donc, ce roman se situe dans un futur proche, mais indéterminé. Le
climat s'est suffisamment réchauffé pour faire de Londres une capitale
au climat tropical, et des carpathes (où se finit le roman) une forêt
subtropicale. Le progrès s'est comme d'habitude orienté dans des
directions curieuses, qui cette fois-ci semblent être les
biothechnologies dans leur ensemble, et les nano-technologies en
particulier. Ca n'est pas la seule direction, d'ailleurs, puisqu'on
trouve également des "poupées", sorte d'humains de synthèse assez
particuliers, puisque dénués de la moindre intelligence.
Dans ce monde cyberpunk assez tropicalisé, le roman nous raconte donc
l'histoire d'Alex Sharkey, chimiste spécialiste en neuro-transmetteurs
récréatifs ... De la drogue autrement dit. Celui-ci va donc se faire
embringuer par Milena, une jeune fille créée par ingéniérie génétique
pour être géniale, qui veut libérer les poupées. Ces poupées libérées
deviendront des fées qui, depuis un euro-Disney transformé en royaume
des fées lugubre à souhait, émettront dans l'air des nano-robots -
appelés dans le roman fembots - dont les objectifs sont multiples et
la plupart du temps inconnus même des fées.
Je ne vous raconterais pas l'objectif principal de Milena, qui utilise
les fées et leurs ennemis pour elle, sachez juste que c'est loin
d'être la première à le viser (je pourrai typiquement citer La cité
des permutants).

J'ai un avis plutôt contrasté sur ce roman.
Les décors sont parfois impressionants par leur côté décadent :
Londres est globalement tombée en ruine, EuroDisney est réellement
devenu un endroit flippant, et la forêt balkane dans laquelle se
termine le roman est un endroit authentiquement devenu magique.
De la même manière, certains personnages ont une vraie personnalité,
Alex Sharkey et sa copine Katrina en premier.
Pourtant, l'intrigue ne m'a pas accroché plus que ça (malgré des fées
qui m'ont vraiment, mais alors *vraiment* rappelé le petit peuple
qu'on trouve dans Hellboy. Vous savez, ces espèces de gnomes moches,
grotesques avec leurs défense et leur espèce d'air grognon, mais d'une
méchanceté et d'une haine pour l'humanité totallement
invraissemblable.
Cela dit, il ne faut pas se leurrer, un roman ne tient que si son
intrigue vaut le coup.
Et là, hélas, malgré ces éléments très bien pensés, l'intrigue est
creuse, je ne sais pas comment le dire autrement. On ne se sent pas
impliqué par les aventures d'Alex Sharkey, pas plus d'ailleurs que par
celles des personnages secondaires qu'il rencontrera à Paris ou dans
les balkans.
Du coup, forcément, le roman m'a paru moins intéressant que ce qu'il
aurait pu être. Dommage, parce que ça partait de bonnes intentions.
Yliur
2012-11-11 22:10:15 UTC
Permalink
Le Sun, 11 Nov 2012 06:33:40 -0800 (PST)
Post by Nicolas Delsaux
Féerie by Paul J. McAuley
rating frequency % #
5 19% 38
4 35% 70
3 31% 62
2 9% 18 <== je suis là
1 6% 12
Published (first published 1995)
ISBN 2277260061 (ISBN13: 9782277260066)
original title Fairyland
literary awards Arthur C. Clarke Award for Best Novel (1996), John W.
Campbell Memorial Award for Best Science Fiction Novel (1997)
Les romans de McAuley sont toujours assez indescriptibles. Celui-ci,
toutefois, est assez clair.
Enfin, assez clair, assz clair, faut voir ...
Donc, ce roman se situe dans un futur proche, mais indéterminé. Le
climat s'est suffisamment réchauffé pour faire de Londres une capitale
au climat tropical, et des carpathes (où se finit le roman) une forêt
subtropicale. Le progrès s'est comme d'habitude orienté dans des
directions curieuses, qui cette fois-ci semblent être les
biothechnologies dans leur ensemble, et les nano-technologies en
particulier. Ca n'est pas la seule direction, d'ailleurs, puisqu'on
trouve également des "poupées", sorte d'humains de synthèse assez
particuliers, puisque dénués de la moindre intelligence.
Dans ce monde cyberpunk assez tropicalisé, le roman nous raconte donc
l'histoire d'Alex Sharkey, chimiste spécialiste en neuro-transmetteurs
récréatifs ... De la drogue autrement dit. Celui-ci va donc se faire
embringuer par Milena, une jeune fille créée par ingéniérie génétique
pour être géniale, qui veut libérer les poupées. Ces poupées libérées
deviendront des fées qui, depuis un euro-Disney transformé en royaume
des fées lugubre à souhait, émettront dans l'air des nano-robots -
appelés dans le roman fembots - dont les objectifs sont multiples et
la plupart du temps inconnus même des fées.
Je ne vous raconterais pas l'objectif principal de Milena, qui utilise
les fées et leurs ennemis pour elle, sachez juste que c'est loin
d'être la première à le viser (je pourrai typiquement citer La cité
des permutants).
J'ai un avis plutôt contrasté sur ce roman.
Londres est globalement tombée en ruine, EuroDisney est réellement
devenu un endroit flippant, et la forêt balkane dans laquelle se
termine le roman est un endroit authentiquement devenu magique.
De la même manière, certains personnages ont une vraie personnalité,
Alex Sharkey et sa copine Katrina en premier.
Pourtant, l'intrigue ne m'a pas accroché plus que ça (malgré des fées
qui m'ont vraiment, mais alors *vraiment* rappelé le petit peuple
qu'on trouve dans Hellboy. Vous savez, ces espèces de gnomes moches,
grotesques avec leurs défense et leur espèce d'air grognon, mais d'une
méchanceté et d'une haine pour l'humanité totallement
invraissemblable.
Cela dit, il ne faut pas se leurrer, un roman ne tient que si son
intrigue vaut le coup.
Et là, hélas, malgré ces éléments très bien pensés, l'intrigue est
creuse, je ne sais pas comment le dire autrement. On ne se sent pas
impliqué par les aventures d'Alex Sharkey, pas plus d'ailleurs que par
celles des personnages secondaires qu'il rencontrera à Paris ou dans
les balkans.
Du coup, forcément, le roman m'a paru moins intéressant que ce qu'il
aurait pu être. Dommage, parce que ça partait de bonnes intentions.
Oui, le début de ta description avait plutôt l'air intéressant...

Tant pis, j'ai déjà plein de choses à lire de toutes façons :) .
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