Nicolas Delsaux
2012-05-15 19:44:15 UTC
La flotte perdue, tome 2 : Téméraire (The Lost Fleet #2)
by Jack Campbell
rating frequency % #
5 24% 536
4 45% 990
3 26% 573 <== je suis là
2 3% 87
1 0% 11
Paperback, 384 pages
Published September 2008 by L'Atalante (first published January 30th
2007)
ISBN13
9782841724444
edition language
French
original title
Fearless
url
http://www.l-atalante.com/catalogue/la_dentelle_du_cygne/temeraire/48/581/jack_campbell/detail.html
series
The Lost Fleet #2
Dans ce second tome, on retrouve John Geary et sa flotte de combat,
toujours perdu dans les systèmes de la puissance adverse, toujours en
train de chercher un chemin de retour ne les mettant pas directement
face à des flottes plus "combatives" (ou surtout mieux organisées) que
la sienne. En chemin ils rencontrent des prisonniers de guerre qu'ils
libèrent, des planètes qu'ils pillent, et des vaisseaux adversaires
qu'il détruisent salement (mais dans l'espace, personne ne voit les
tâches de sang).
Ce second tome est plutôt intéressant : le héros s'apitoye de moins en
moins sur son sort, les autres officiers semblent un peu moins
intéressés par les bains de sang stupides (sauf certains, qui
tourneront évidement mal), et leur errance à travers les planètes des
syndics prend un tour intéressant, surtout lorsque Geary détaille des
plans relativistes (c'est-à-dire tenant compte d'importants délais de
transmission) lui permettant de prendre l'assaut de tout le système en
une passe, grâce à des dizaines d'ordres distincts. Et ça,
franchement, ça ne me donne qu'une seule envie, encore plus d'ailleurs
que dans les aventures d'Honor Harrington où les combats me semblent
nettement moins impactés par la théorie de la relativité, ça ne me
donne qu'envie de faire des parties d'un quelconque simulateur de
stratégie spatiale pour mettre la pâtée aux gusses d'en face comme
Geary le fait si bien. Dans ce sens là, ces romans sont une réussite
manifeste.
Malheureusement, je sais qu'il s'agit d'un créneau littéraire assez
étroit, surtout quand l'art littéraire de l'auteur se révèle aussi
faible. Parce que bon, faut pas se leurrer. Si les personnages sont
sympathiques, si les scènes d'action sont raisonnablement dynamiques,
les phrases sont d'une platitude déprimante.
Du coup, forcément, n'allez pas le lire si vous ne maîtrisez pas les
combats en 3D dans l'espace infini. Sinon, ça va un peu vous gonfler.
Et la glorification du militaire ne va pas non plus vous aider. Enfin,
le militaire, Geary ne l'est pas "trop" : il veut juste rentrer chez
lui, et préfère éviter les combats qui ne servent pas son objectif.
Donc voilà, c'est pas mal, mais pas révolutionnaire non plus.
by Jack Campbell
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4 45% 990
3 26% 573 <== je suis là
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Published September 2008 by L'Atalante (first published January 30th
2007)
ISBN13
9782841724444
edition language
French
original title
Fearless
url
http://www.l-atalante.com/catalogue/la_dentelle_du_cygne/temeraire/48/581/jack_campbell/detail.html
series
The Lost Fleet #2
Dans ce second tome, on retrouve John Geary et sa flotte de combat,
toujours perdu dans les systèmes de la puissance adverse, toujours en
train de chercher un chemin de retour ne les mettant pas directement
face à des flottes plus "combatives" (ou surtout mieux organisées) que
la sienne. En chemin ils rencontrent des prisonniers de guerre qu'ils
libèrent, des planètes qu'ils pillent, et des vaisseaux adversaires
qu'il détruisent salement (mais dans l'espace, personne ne voit les
tâches de sang).
Ce second tome est plutôt intéressant : le héros s'apitoye de moins en
moins sur son sort, les autres officiers semblent un peu moins
intéressés par les bains de sang stupides (sauf certains, qui
tourneront évidement mal), et leur errance à travers les planètes des
syndics prend un tour intéressant, surtout lorsque Geary détaille des
plans relativistes (c'est-à-dire tenant compte d'importants délais de
transmission) lui permettant de prendre l'assaut de tout le système en
une passe, grâce à des dizaines d'ordres distincts. Et ça,
franchement, ça ne me donne qu'une seule envie, encore plus d'ailleurs
que dans les aventures d'Honor Harrington où les combats me semblent
nettement moins impactés par la théorie de la relativité, ça ne me
donne qu'envie de faire des parties d'un quelconque simulateur de
stratégie spatiale pour mettre la pâtée aux gusses d'en face comme
Geary le fait si bien. Dans ce sens là, ces romans sont une réussite
manifeste.
Malheureusement, je sais qu'il s'agit d'un créneau littéraire assez
étroit, surtout quand l'art littéraire de l'auteur se révèle aussi
faible. Parce que bon, faut pas se leurrer. Si les personnages sont
sympathiques, si les scènes d'action sont raisonnablement dynamiques,
les phrases sont d'une platitude déprimante.
Du coup, forcément, n'allez pas le lire si vous ne maîtrisez pas les
combats en 3D dans l'espace infini. Sinon, ça va un peu vous gonfler.
Et la glorification du militaire ne va pas non plus vous aider. Enfin,
le militaire, Geary ne l'est pas "trop" : il veut juste rentrer chez
lui, et préfère éviter les combats qui ne servent pas son objectif.
Donc voilà, c'est pas mal, mais pas révolutionnaire non plus.