Yliur
2012-05-09 21:34:53 UTC
Des fleurs pour Algernon
(Daniel Keyes)
Après un essai réussi sur une souris (Algernon), deux scientifiques qui
tentent de mettre au point une méthode permettant d'élever fortement le
niveau intellectuel d'un individu décident de passer à l'étape suivante
avec un humain. Charlie Gordon, un jeune homme simple d'esprit, est
choisi pour l'expérience et commence à écrire un journal pour décrire
sa vie, ses pensées. C'est ce journal qui constitue le roman.
La forme choisie permet de suivre les pensées de Charlie et ses
progrès : le début du journal est confus (l'orthographe approximative,
mais aussi la manière naïve de s'exprimer), puis l'esprit s'éclaire :
Charlie se met à apprendre de plus en plus vite, sa mémoire progresse,
sa conscience émerge, des souvenirs lui reviennent, il s'ouvre aux
autres et découvre la richesse et la complexité des relations humaines
et des émotions.
Mais Charlie est aussi hanté par des visions et des cauchemars, perdu
dans les sentiments qu'il découvre. Et les souvenirs qui lui reviennent
lui donnent une nouvelle vision de ce qu'a été sa vie. Il commence à
découvrir le revers des choses, à voir différemment ceux qu'ils
pensaient ses amis quand ils riaient avec lui (de lui). Charlie peine à
se comprendre lui-même et le monde qu'il découvre n'est pas vraiment
rassurant. Jusqu'au jour où les capacités d'Algernon commencent à
décliner.
Un livre sur la solitude finalement. Quand Charlie est arriéré, parce
que son envie d'apprendre se heurte à l'impatience du reste du monde
quand ils tâchent de lui enseigner quelque chose et que ses rapports
avec les autres sont faussés par son manque de discernement et les
moqueries dont il est l'objet. Mais aussi quand Charlie progresse dans
sa compréhension du monde et qu'il découvre la réalité sur sa vie
passé, que son rapport aux autres se modifie et parfois s'inverse.
Assez rapide à lire bien que le rythme ne soit pas très soutenu (le
roman semble issu d'une nouvelle, que je n'ai pas lue), une fin qui m'a
marqué.
Yliur
(Daniel Keyes)
Après un essai réussi sur une souris (Algernon), deux scientifiques qui
tentent de mettre au point une méthode permettant d'élever fortement le
niveau intellectuel d'un individu décident de passer à l'étape suivante
avec un humain. Charlie Gordon, un jeune homme simple d'esprit, est
choisi pour l'expérience et commence à écrire un journal pour décrire
sa vie, ses pensées. C'est ce journal qui constitue le roman.
La forme choisie permet de suivre les pensées de Charlie et ses
progrès : le début du journal est confus (l'orthographe approximative,
mais aussi la manière naïve de s'exprimer), puis l'esprit s'éclaire :
Charlie se met à apprendre de plus en plus vite, sa mémoire progresse,
sa conscience émerge, des souvenirs lui reviennent, il s'ouvre aux
autres et découvre la richesse et la complexité des relations humaines
et des émotions.
Mais Charlie est aussi hanté par des visions et des cauchemars, perdu
dans les sentiments qu'il découvre. Et les souvenirs qui lui reviennent
lui donnent une nouvelle vision de ce qu'a été sa vie. Il commence à
découvrir le revers des choses, à voir différemment ceux qu'ils
pensaient ses amis quand ils riaient avec lui (de lui). Charlie peine à
se comprendre lui-même et le monde qu'il découvre n'est pas vraiment
rassurant. Jusqu'au jour où les capacités d'Algernon commencent à
décliner.
Un livre sur la solitude finalement. Quand Charlie est arriéré, parce
que son envie d'apprendre se heurte à l'impatience du reste du monde
quand ils tâchent de lui enseigner quelque chose et que ses rapports
avec les autres sont faussés par son manque de discernement et les
moqueries dont il est l'objet. Mais aussi quand Charlie progresse dans
sa compréhension du monde et qu'il découvre la réalité sur sa vie
passé, que son rapport aux autres se modifie et parfois s'inverse.
Assez rapide à lire bien que le rythme ne soit pas très soutenu (le
roman semble issu d'une nouvelle, que je n'ai pas lue), une fin qui m'a
marqué.
Yliur