Discussion:
pas de romans se passant sur Mercure ?
(trop ancien pour répondre)
Bip
2016-12-25 00:11:45 UTC
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Bonjour,

Les romans se passant sur Mars pullulent, ceux sur Vénus ne sont pas
rares, mais avez-vous remarqué que pratiquement aucun ne se passe sur
Mercure ?

(sauf une BD, un roman jeunes, un navet d'avant guerre et un modeste
anticipation petit format)

Je me souviens seulement d'un chapitre de Baxter, dans Temps où dans
Espace.

A+
Pierre Hallet
2016-12-25 12:59:41 UTC
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Post by Bip
Les romans se passant sur Mars pullulent, ceux sur Vénus ne sont pas
rares, mais avez-vous remarqué
que pratiquement aucun ne se passe sur Mercure ?
(sauf une BD, un roman jeunes, un navet d'avant
guerre et un modeste anticipation petit format)
Il y a eu en 1951 un navet de John Russell Fearn écrivant
sous le nom de Vargo Statten : "The Catalyst", traduit en
français chez Anticipation Fleuve Noir n° 38 sous le titre
"Métal de mort" (c'est peut-être l'un des ouvrages que
vous évoquez).

Un couple de pionniers visite Mercure et en rapporte
un mystérieux caillou "catalyseur" qu'on perd et qui se
met à transformer en or (si si) toute l'eau qu'il touche,
de proche en proche, y inclus la Tamise. On le retrouve
et on le neutralise juste avant qu'il transforme toute la
Mer du Nord, et on envisage de détruire Mercure (si si)
pour empêcher que d'autres visiteurs ne rapportent des
cailloux semblables. D'où cet extrait inoubliable :

<cit>
Scott rentra chez lui, désolé. Nan, vêtue d'une culotte
de voyage et de sa veste de cuir, l'attendait.
- Changement de programme, dit-il. Mercure ne sera
pas détruite.
</cit>

... inoubliable à cause de ce grandiose rapprochement,
à une ligne de distance, entre une culotte de voyage
et une destruction de planète.

Pierre Hallet
Gerald
2016-12-25 14:12:16 UTC
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Post by Bip
Les romans se passant sur Mars pullulent, ceux sur Vénus ne sont pas
rares, mais avez-vous remarqué que pratiquement aucun ne se passe sur
Mercure ?
Il y avait au moins une nouvelle de Bradbury ou de Fredric Brown, au
sein d'un recueil mixte d'histoires policières qui se passaient dans
l'espace. Le héros-enquéteur était affligé d'une phobie qui lui
interdisait tout déplacement dans quelques moyen de transport que ce
soit, et il résolvait les affaires à distance, par ses connaissances et
son esprit de déduction.

Un des meurtres se situait sur Mercure et l'énigme était finalement
résolue par le fait que, comme la Lune par rapport à la Terre, Mercure
oppose presque toujours la même face au Soleil (une journée mercurienne
= une année mercurienne).

Si ça évoque quelque chose à l'un de vous...
--
Gérald
Jean-Claude
2016-12-26 06:31:17 UTC
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Bonjour,

la nouvelle "Mortelle est la nuit" (The dying night) de Isaac Asimov :
Trois amis retrouvent sur Terre un ancien condisciple, mourant. L'un d'eux
lui dérobera son invention, qui sera ensuite détruite par son habitude de la
nuit sans fin de Mercure, planète d'où il arrive... La vérité est dévoilée
par le Pr Urth, spécialiste de l'espace, mais qui en a paradoxalement une
phobie qui l'empêche d'y aller.

Pour la rareté de romans sur Mercure, en effet, je trouve surtout quelques
nouvelles sur le sujets, mais qui restent rares et peu connues.

Jean-Claude
Gerald
2016-12-26 15:48:02 UTC
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Post by Jean-Claude
la nouvelle "Mortelle est la nuit" (The dying night) de Isaac Asimov
Asimov bien sûr ! Où avais-je la tête ! Merci !
--
Gérald
Bip
2016-12-26 15:29:00 UTC
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Merci à tous.

Finalement, le chapitre de Baxter me semble donc le moins mauvais
traitement de l'intérêt de cette planète : elle y sert de refuge à
l'humanité devant la lente progression des aliens qui s'emparent
d'abord des planètes au delà de la Terre.

Le problème de la chaleur de Mercure est, si j'ose dire, à relativiser :
immensément moins contraignant que de vivre sur Vénus (un roman de
Clarke) car en l'absence d'atmosphère il n'y a ni convection ni
conduction (hormis aux semelles) et on peut améliorer notablement la
situation avec quelques parasols.
Mercure tourne très lentement sur elle-même, alors il faut s'attendre à
une longue nuit glaciale !
Une solution serait de suivre le crépuscule ou l'aube en roulant
constamment vers l'Est ou l'Ouest...
Marc Espie
2016-12-31 16:15:12 UTC
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N'y avait-il pas une nouvelle de "I robot" aussi ?
les deux ingenieurs qui essaient desesperement de reparer un robot avant
que le jour ne se leve...
Pierre Hallet
2016-12-31 17:09:47 UTC
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Post by Marc Espie
N'y avait-il pas une nouvelle de "I robot" aussi ?
les deux ingenieurs qui essaient desesperement
de reparer un robot avant que le jour ne se leve...
Oui, "Runaround". Mais c'était à l'époque où on
croyait que sur Mercure le jour ne se levait pas
(pour la description du problème qui menace les
ingénieurs, voir la Wikipedia en anglais... et on
peut assez facilement trouver le texte complet
en anglais de la nouvelle).

(Bonne année à tous !)

Pierre Hallet

Charles Vassallo
2016-12-26 17:35:47 UTC
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Post by Bip
Bonjour,
Les romans se passant sur Mars pullulent, ceux sur Vénus ne sont pas
rares, mais avez-vous remarqué que pratiquement aucun ne se passe sur
Mercure ?
(sauf une BD, un roman jeunes, un navet d'avant guerre et un modeste
anticipation petit format)
Je me souviens seulement d'un chapitre de Baxter, dans Temps où dans
Espace.
Une petite synthèse :
https://en.wikipedia.org/wiki/Mercury_in_fiction

charles
Gerald
2016-12-26 19:05:30 UTC
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Post by Charles Vassallo
https://en.wikipedia.org/wiki/Mercury_in_fiction
Redoutable ! Bravo !
--
Gérald
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