Discussion:
[Avis] Arca de Romain Benassaya
(trop ancien pour répondre)
Jean-Luc
2017-04-12 12:41:20 UTC
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Un roman prometteur : la Terre a épuisé ses ressources. Avant de
s'éteindre elle se lance dans la terraformation de Mars et quelques
projets exploratoires dans le systÚme solaire. Mais cette entreprise
semble laborieuse et partie sur de mauvaises bases sociétales. C'est
alors que sur Encelade (un satellite glacé de Saturne), une expédition
trouve un machin bizarre, tellement bizarre que l'auteur en parvient pas
à le décrire correctement. ce machin bizarre est entre autre une source
d'énergie et, sans aucune explication permettrait de se lancer dans le
voyage supraluminique. Passons sur le fait que personne ne parvient à
comprendre le truc mais qu'on trouve des applications délirantes... Bref
on construit un immense vaisseau-arche (plus de 50 km) pour coloniser
une planÚte à 24 années-lumiÚre. Qui fera le voyage en quelques années.
Mais quelque chose ne tourne pas rond dans le comportement des passagers...


Un histoire rondement menée et trÚs intéressante surtout du point de vue
sociologique, plus que scientifique puisque sur cet aspect on nage en
plein postulat de Clarke. Sociologie dans un tas d'espaces clos : par
ordre de taille : la mission sur Encelade, le vaisseau-arche, Mars, et
la Terre. Hé oui la Terre avec ses ressources épuisées ne peut plus
supporter cette charge de population et on ressent une certaine
claustrophobie. D'ailleurs c'est finalement sur le vaisseau-arche que ce
sentiment est le moins présent... Dans ce vaisseau-arche on assiste
plutÎt à la volatilité de comportement d'une petite population (à la
maniÚre de la dérive génétique), phénomÚne amplifié par le fait religieux.


Le point de départ du roman est la découverte de l'artefact de nature
bien mystérieuse, u genre de pierre philosophale. On s'attend à en
savoir plus, mais non. A part décrire quelques propriétés, sa nature
reste inconnue comme un artifice sorti du chapeau, comme d'autres
ressorts heureusement peu nombreux de l'histoire.On reste donc sur sa
faim ! Le deuxiÚme point faible est le fait d'avoir choisi des
scolopendres comme matérialisation d'une menace, comme si l'auteur
projetait ses propres phobies sur l'imaginaire du lecteur...
L'originalité aurait due être de mise, pensons à Rama par exemple dans
un contexte comparable ! Bref il ne faut pas s'attendre à de la hard
science !
--
Jean-Luc Pruvost

Aujourd'hui, alors que j'achetais des vieux livres dans une librairie,
le vendeur me regarde trÚs sérieusement et me dit : "Les cheveux roux,
le regard inexpressif, un livre d'occasion
 Toi tu dois être un Weasley !"
lu sur viedemerde.com
Lou Caminaire
2017-04-17 09:23:39 UTC
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Un roman prometteur ???????
La suite du commentaire contredit passablement ces premiers mots de ton post... Bon cela ne me donne pas trop envie de le lire.

Pour ma part j'attends avec impatience le 4ème volet de "The Expanse" de Corey qui est hard-sciences !
Envahi par la fantasy l'imaginaire voit le volet SF de qualité se raréfier...
Jean-Luc
2017-04-20 19:33:02 UTC
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Post by Lou Caminaire
La suite du commentaire contredit passablement ces premiers mots de ton post... Bon cela ne me donne pas trop envie de le lire.
Ben oui à la lecture des 100 premières pages je trouvais que céétait
bien parti. Mais une fois le livre fermé... Un peu tout l'inverse de
Tous à Zanzibar de Brunner.

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