Nicolas Delsaux
2014-10-23 13:27:41 UTC
Ferrailleurs des mers (Ship Breaker #1) by Paolo Bacigalupi
rating frequency % #
5 22% 5550
4 40% 9740
3 27% 6618
2 7% 1749 <== je suis là
1 2% 660
Paperback, 309 pages
Published August 27th 2014 by J'ai lu (first published January 1st 2010)
ISBN13 9782290085769
edition language French
url http://jailu.com/albums_detail.cfm?id=46450
series Ship Breaker #1
characters Nailer, Pima, Nita Chadhury, Sadna, Richard Lopez
literary awards
National Book Award Nominee for Young People's Literature (2010), Locus
Award for Best Young Adult Book (2011), Romantic Times Reviewers' Choice
Award (RT Award) Nominee for Best Young Adult Paranormal/Fantasy Novel
(2010), Printz Award (2011), Publishers Weekly's Best Children's Books
of the Year for Fiction (2010)
Abraham Lincoln Award Nominee (2013), Andre Norton Award Nominee for
Young Adult Science Fiction and Fantasy (2010), Cybils Awards Nominee
for Young Adult Fantasy & Science Fiction (2010), YALSA Best Fiction for
Young Adults (Top Ten) (2011)
Je peux dire, je pense, que je n'ai pas été aussi émerveillé que
j'aurais pu par cette histoire. Pourtant, certaines de ses prémisces
étaient intéressantes. Jugez-en plutôt ...
Ce roman nous raconte l'histoire de Nailer, un ferrailleur des mers qui
récupère dans les carcasses de bateaux fonctionnant au pétrole les
éléments métalliques rares pour lesquels sa petite caracasse est
parfaitement appropriée : il se faufile comme un rat dans les gaines
techniques de supertankers, porte-oncteneurs et autres cargos.
Un jour, suite à une tempête provoquée par le réchauffement climatique
global, une riche vient s'échouer sur sa plage.
N'écoutant que son courage, ou plutôt son intérêt bien compris, Nailer
va l'aider à retrouver sa famille.
Je n'ai dressé qu'un portrait un peu court de l'histoire,
essentiellement parce qu'elle m'a paru somme toute inintéressante. En
effet, on peut la résumer assez simplement en "Nailer et sa copine
s'enfuient, trouvent des alliés inespérés, et semblent finallement
réussir leur évasion". Pas de quoi fanfaronner.
J'avais en revanche été bien plus intéressé par une quatrième de
couverture qui me promettait de la mer. Et vous me connaissez, je ne
résiste jamais à l'appel du large.
Hélas, en guise de large, j'ai eu droit à une interprétation à
l'américaine des chantiers de démolition navale qui saccagent la côte
indienne. On y retrouve donc des ouvriers sous-payés, pris en main par
des mafias divers, et qui n'ont pas d'autre espoir que de celui de
réussir à mettre la main sur un trésor tout en échappant au racket
endémique.
Bref, c'est la mer, mais vue du pire coin de la mer.
Alors je ne nie pas l'effort pédagogique de l'auteur, qui essaye de
montrer à ses jeunes lecteurs certaines conséquences de leur mode de
vie. Mais sur moi, évidement, ça marche beaucoup moins bien.
Du coup, ce roman perd pas mal de son intérêt : l'intrigue ne me plait
que moyennement, et le décor initial n'est pas terrible.
Et ça n'est pas sa réinterprétation de la Nouvelle Orléans, reconstruite
plus haut dans le delta du Mississipi, qui pourra sauver la donne.
En fait, la seule belle chose que je retienne de cette histoire, c'est
le retour de la marine à voile, ET A FOILS.
Et alors là, dans les cinquante dernières pages du roman, je peux vous
dire que j'ai été beaucoup plus satisfait : des poursuites navales
au-dessus des récifs, des abordages en haute mer, bref de la piraterie à
l'ancienne !
Ca, c'était chouette.
C'est juste dommage que ce bon moment se perde dans une oeuvre qui me
paraît à la fois trop didactique pour son bien et trop athmosphérique
pour permettre à ce qui aurait pu être un récit de rencontre plutôt
agréable de s'épanouir.
Du coup, je me vois mal vous recommander la ecture, même si je pense
qu'il pourrait avoir unc ertain public.
rating frequency % #
5 22% 5550
4 40% 9740
3 27% 6618
2 7% 1749 <== je suis là
1 2% 660
Paperback, 309 pages
Published August 27th 2014 by J'ai lu (first published January 1st 2010)
ISBN13 9782290085769
edition language French
url http://jailu.com/albums_detail.cfm?id=46450
series Ship Breaker #1
characters Nailer, Pima, Nita Chadhury, Sadna, Richard Lopez
literary awards
National Book Award Nominee for Young People's Literature (2010), Locus
Award for Best Young Adult Book (2011), Romantic Times Reviewers' Choice
Award (RT Award) Nominee for Best Young Adult Paranormal/Fantasy Novel
(2010), Printz Award (2011), Publishers Weekly's Best Children's Books
of the Year for Fiction (2010)
Abraham Lincoln Award Nominee (2013), Andre Norton Award Nominee for
Young Adult Science Fiction and Fantasy (2010), Cybils Awards Nominee
for Young Adult Fantasy & Science Fiction (2010), YALSA Best Fiction for
Young Adults (Top Ten) (2011)
Je peux dire, je pense, que je n'ai pas été aussi émerveillé que
j'aurais pu par cette histoire. Pourtant, certaines de ses prémisces
étaient intéressantes. Jugez-en plutôt ...
Ce roman nous raconte l'histoire de Nailer, un ferrailleur des mers qui
récupère dans les carcasses de bateaux fonctionnant au pétrole les
éléments métalliques rares pour lesquels sa petite caracasse est
parfaitement appropriée : il se faufile comme un rat dans les gaines
techniques de supertankers, porte-oncteneurs et autres cargos.
Un jour, suite à une tempête provoquée par le réchauffement climatique
global, une riche vient s'échouer sur sa plage.
N'écoutant que son courage, ou plutôt son intérêt bien compris, Nailer
va l'aider à retrouver sa famille.
Je n'ai dressé qu'un portrait un peu court de l'histoire,
essentiellement parce qu'elle m'a paru somme toute inintéressante. En
effet, on peut la résumer assez simplement en "Nailer et sa copine
s'enfuient, trouvent des alliés inespérés, et semblent finallement
réussir leur évasion". Pas de quoi fanfaronner.
J'avais en revanche été bien plus intéressé par une quatrième de
couverture qui me promettait de la mer. Et vous me connaissez, je ne
résiste jamais à l'appel du large.
Hélas, en guise de large, j'ai eu droit à une interprétation à
l'américaine des chantiers de démolition navale qui saccagent la côte
indienne. On y retrouve donc des ouvriers sous-payés, pris en main par
des mafias divers, et qui n'ont pas d'autre espoir que de celui de
réussir à mettre la main sur un trésor tout en échappant au racket
endémique.
Bref, c'est la mer, mais vue du pire coin de la mer.
Alors je ne nie pas l'effort pédagogique de l'auteur, qui essaye de
montrer à ses jeunes lecteurs certaines conséquences de leur mode de
vie. Mais sur moi, évidement, ça marche beaucoup moins bien.
Du coup, ce roman perd pas mal de son intérêt : l'intrigue ne me plait
que moyennement, et le décor initial n'est pas terrible.
Et ça n'est pas sa réinterprétation de la Nouvelle Orléans, reconstruite
plus haut dans le delta du Mississipi, qui pourra sauver la donne.
En fait, la seule belle chose que je retienne de cette histoire, c'est
le retour de la marine à voile, ET A FOILS.
Et alors là, dans les cinquante dernières pages du roman, je peux vous
dire que j'ai été beaucoup plus satisfait : des poursuites navales
au-dessus des récifs, des abordages en haute mer, bref de la piraterie à
l'ancienne !
Ca, c'était chouette.
C'est juste dommage que ce bon moment se perde dans une oeuvre qui me
paraît à la fois trop didactique pour son bien et trop athmosphérique
pour permettre à ce qui aurait pu être un récit de rencontre plutôt
agréable de s'épanouir.
Du coup, je me vois mal vous recommander la ecture, même si je pense
qu'il pourrait avoir unc ertain public.
--
Nicolas delsaux
"Putain mais quelle fichue imagination je peux avoir" - Tous à Zanzibar,
John Brunner
Nicolas delsaux
"Putain mais quelle fichue imagination je peux avoir" - Tous à Zanzibar,
John Brunner