Nicolas Delsaux
2014-08-08 08:43:41 UTC
Daemone by Thomas Day
A noter qu'il s'agit d'une réécriture de "les cinq derniers contrats de
Daemone Eraser"
rating frequency % #
5 0% 0
4 35% 5
3 21% 3 <== je suis là
2 42% 6
1 0% 0
Folio SF, 256 pages
Published April 2014 by Gallimard (first published May 1st 2011)
ISBN13
9782070448135
edition language
French
Ce roman suit les pas de David Rosenberg, alias Daemone Eraser,
gladiateur professionnel dans un futur totallement pulp, avec canons
lasers et vaisseaux plus rapides que la lumière.
C'est donc un combattant professionnel, payé pour des duels télévisés à
mort, qui n'a plus vraiment le goût à la vie depuis la mort de sa femme.
Mais un extra-terrestre lui propose de retrouver sa femme pour peu qu'il
assassine, en-dehors de l'arène, 5 personnes. Et naturellement, notre
héros accepte.
Comme vous pouvez l'imaginer, pour accepter ça, la moralité de notre
personnage principal est pour le moins élastique. Je dirai pour
simplifier qu'il n'en a tout simplement pas. Et donc il tue, massacre,
ventile, explose, découpe, tous les adversaires que l'extra-terrestre
met sur son chemin, sans jamais oublier son objectif.
Il faudra attendre la dernière mission pour qu'il comprenne à la fois la
vanité de son acte, mais également qu'il faut savoir laisser les morts
reposer en paix. ce qui est une bonne chose, même s'il a pour ça
massacré un sacré paquet de monde.
Une question m'a toutefois taraudé durant toute la lecture : pour être
aussi torturé par la mort de sa emme, il devait ressentir une
culpabilité certaine, non ? Pourquoi ? Il l'a tuée ? On ne le sait pas,
et ça ajoute un certain piquant à cette lecture qui serait, sinon,
presque morne.
Piquant renforcé par la conclusion très rédemptrice de cette histoire,
qui a toutefois un côté curieux après l'abime dans lequel Daemone Eraser
a plongé, semble-t-il avec joie.
Pas parce qu'il ne s'y passe rien, hein : entre le sexe et les scènes de
combat, je peux dire que j'ai été rassasié d'action.
Pas non plus parce que les décors sont en carton pâe : d'une part ça
n'est pas le cas, et d'autre part c'est sans intérêt dans ce genre
d'histoire.
Plutôt parce que le scénario global semble extrêmement basique : daemone
va quelque part avec ses deux acolytes, tue tout le monde, rentre chez
lui et déprime.
Ca donne donc une histoire sympathique, que j'ai lue tranquillement
pendant les vancances, et qui m'a bien reposé la tête.
A noter qu'il s'agit d'une réécriture de "les cinq derniers contrats de
Daemone Eraser"
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5 0% 0
4 35% 5
3 21% 3 <== je suis là
2 42% 6
1 0% 0
Folio SF, 256 pages
Published April 2014 by Gallimard (first published May 1st 2011)
ISBN13
9782070448135
edition language
French
Ce roman suit les pas de David Rosenberg, alias Daemone Eraser,
gladiateur professionnel dans un futur totallement pulp, avec canons
lasers et vaisseaux plus rapides que la lumière.
C'est donc un combattant professionnel, payé pour des duels télévisés à
mort, qui n'a plus vraiment le goût à la vie depuis la mort de sa femme.
Mais un extra-terrestre lui propose de retrouver sa femme pour peu qu'il
assassine, en-dehors de l'arène, 5 personnes. Et naturellement, notre
héros accepte.
Comme vous pouvez l'imaginer, pour accepter ça, la moralité de notre
personnage principal est pour le moins élastique. Je dirai pour
simplifier qu'il n'en a tout simplement pas. Et donc il tue, massacre,
ventile, explose, découpe, tous les adversaires que l'extra-terrestre
met sur son chemin, sans jamais oublier son objectif.
Il faudra attendre la dernière mission pour qu'il comprenne à la fois la
vanité de son acte, mais également qu'il faut savoir laisser les morts
reposer en paix. ce qui est une bonne chose, même s'il a pour ça
massacré un sacré paquet de monde.
Une question m'a toutefois taraudé durant toute la lecture : pour être
aussi torturé par la mort de sa emme, il devait ressentir une
culpabilité certaine, non ? Pourquoi ? Il l'a tuée ? On ne le sait pas,
et ça ajoute un certain piquant à cette lecture qui serait, sinon,
presque morne.
Piquant renforcé par la conclusion très rédemptrice de cette histoire,
qui a toutefois un côté curieux après l'abime dans lequel Daemone Eraser
a plongé, semble-t-il avec joie.
Pas parce qu'il ne s'y passe rien, hein : entre le sexe et les scènes de
combat, je peux dire que j'ai été rassasié d'action.
Pas non plus parce que les décors sont en carton pâe : d'une part ça
n'est pas le cas, et d'autre part c'est sans intérêt dans ce genre
d'histoire.
Plutôt parce que le scénario global semble extrêmement basique : daemone
va quelque part avec ses deux acolytes, tue tout le monde, rentre chez
lui et déprime.
Ca donne donc une histoire sympathique, que j'ai lue tranquillement
pendant les vancances, et qui m'a bien reposé la tête.
--
Nicolas delsaux
"Putain mais quelle fichue imagination je peux avoir" - Tous à Zanzibar,
John Brunner
Nicolas delsaux
"Putain mais quelle fichue imagination je peux avoir" - Tous à Zanzibar,
John Brunner