Nathalie Labrousse-Marchau
2013-08-26 19:41:20 UTC
Coucou à tous,
Hé oui, hé oui… Je suis allée à ma première convention. Cela fait
drôle (et chaud au coeur) de retrouver, parfois de rencontrer pour la
première fois, des gens avec qui je papotais ici il y a quinze ans
(putain, quinze ans !). Nous avons abondamment parlé de fras, qui
manque à plein de monde, le jugement dominant étant "on n'a pas sur les
forums web et sur FB ce qu'on avait ici". J'ai donc éhontément poussé
quelques anciens à revenir, on verra bien ce que ça donne.
Etant invitée (pour d'obscures et illégitimes raisons), je suis
arrivée à Aubenas dès le jeudi midi, véhiculée par Amélie (marypop)
depuis Marseille. Après un pique-nique sympatique et une ouverture de
convention rigolote, j'ai animé une table ronde sur "les auteurs et les
héros qui nous ont fait aimer la SF étant enfants", avec Francis
Saint-Martin et Anouk Arnal. Je fus tout sauf brillante, ayant la
phobie de l'avion et n'ayant pas encore fini de trembler si peu de
temps après l'atterrissage. Mais bon, tout le monde est indulgent dans
le fandom, donc personne ne m'a lynchée. :-)
Ensuite, ma foi, j'ai réalisé qu'une convention se définissait
essentiellement par les retrouvailles, les papotages, la bière, la
bouffe et les alcools de Laurent Whale, donc je n'ai pas forcément
suivi avec attention toutes les choses sérieuses qui se déroulaient
devant mon oeil glauque et quelque peu larmoyant (l'émotion, bien sûr,
pas l'alcool). J'ai cependant assuré vaillamment le lendemain, de 22h30
à 23h30, une présentation de mes petits amusements pédagogiques, pour
recommencer dès 9h30 avec l'animation d'un atelier d'uchronie qui s'est
franchement très très bien passé - plus de la moitié des participants
m'ayant demandé de leur envoyer mon jeu.
Parmi les moments marquants, les lectures du groupe Rempart m'ont bien
fait rigoler, la conférence de Claude Ecken sur Roland était superbe
(car pas du tout dans le pathos), la présentation par Philippe Caza de
son porte-folio émouvante (j'ai le n°14, yeah !), les jeux de Raymond
Millési géniaux (mais il faut avoir l'habitude… malgré mon habitude du
contrepet et du calembour, j'étais franchement nullissime) et la vente
aux enchères hilarante. Et les discussions… Bien entendu, à mon corps
très peu défendant, je me suis faite embarquer dans plein de trucs
(grumpf et youpi).
Bref, je n'avais pas du tout idée de ce qu'était une convention, et
j'ai eu l'impression d'y retrouver les émotions des toutes premières
Utopiales à Nantes (ou plutôt d'Utopia 2000, puisque le nom d'Utopiales
n'est arrivé que l'année suivante). Je pense que je suis foutue. Parce
que j'ai déjà envie d'être à Amiens en 2014. Et, pourquoi pas, d'en
organiser une dans quelques années… Argh.
Bisous à ceux qui ne piquent pas trop et bourrade aux autres :
Nath.
Hé oui, hé oui… Je suis allée à ma première convention. Cela fait
drôle (et chaud au coeur) de retrouver, parfois de rencontrer pour la
première fois, des gens avec qui je papotais ici il y a quinze ans
(putain, quinze ans !). Nous avons abondamment parlé de fras, qui
manque à plein de monde, le jugement dominant étant "on n'a pas sur les
forums web et sur FB ce qu'on avait ici". J'ai donc éhontément poussé
quelques anciens à revenir, on verra bien ce que ça donne.
Etant invitée (pour d'obscures et illégitimes raisons), je suis
arrivée à Aubenas dès le jeudi midi, véhiculée par Amélie (marypop)
depuis Marseille. Après un pique-nique sympatique et une ouverture de
convention rigolote, j'ai animé une table ronde sur "les auteurs et les
héros qui nous ont fait aimer la SF étant enfants", avec Francis
Saint-Martin et Anouk Arnal. Je fus tout sauf brillante, ayant la
phobie de l'avion et n'ayant pas encore fini de trembler si peu de
temps après l'atterrissage. Mais bon, tout le monde est indulgent dans
le fandom, donc personne ne m'a lynchée. :-)
Ensuite, ma foi, j'ai réalisé qu'une convention se définissait
essentiellement par les retrouvailles, les papotages, la bière, la
bouffe et les alcools de Laurent Whale, donc je n'ai pas forcément
suivi avec attention toutes les choses sérieuses qui se déroulaient
devant mon oeil glauque et quelque peu larmoyant (l'émotion, bien sûr,
pas l'alcool). J'ai cependant assuré vaillamment le lendemain, de 22h30
à 23h30, une présentation de mes petits amusements pédagogiques, pour
recommencer dès 9h30 avec l'animation d'un atelier d'uchronie qui s'est
franchement très très bien passé - plus de la moitié des participants
m'ayant demandé de leur envoyer mon jeu.
Parmi les moments marquants, les lectures du groupe Rempart m'ont bien
fait rigoler, la conférence de Claude Ecken sur Roland était superbe
(car pas du tout dans le pathos), la présentation par Philippe Caza de
son porte-folio émouvante (j'ai le n°14, yeah !), les jeux de Raymond
Millési géniaux (mais il faut avoir l'habitude… malgré mon habitude du
contrepet et du calembour, j'étais franchement nullissime) et la vente
aux enchères hilarante. Et les discussions… Bien entendu, à mon corps
très peu défendant, je me suis faite embarquer dans plein de trucs
(grumpf et youpi).
Bref, je n'avais pas du tout idée de ce qu'était une convention, et
j'ai eu l'impression d'y retrouver les émotions des toutes premières
Utopiales à Nantes (ou plutôt d'Utopia 2000, puisque le nom d'Utopiales
n'est arrivé que l'année suivante). Je pense que je suis foutue. Parce
que j'ai déjà envie d'être à Amiens en 2014. Et, pourquoi pas, d'en
organiser une dans quelques années… Argh.
Bisous à ceux qui ne piquent pas trop et bourrade aux autres :
Nath.