Post by BipAprès qui en avez-vous ?
Après cette phrase précisément
Post by BipPost by BipBeaucoup plus complexe que les divagations des auteurs de SF,
Je lis de la SF depuis 55 ans.
Et comme dirait l'autre, "j'ai un ami noir" ...
Post by BipJ'avais lu le monde inverti (un peu bancal).
Quelqu'un a dupliqué cette discussion vers fr.sci.physique. Ce n'est pas
moi mais ça valait le coup en fin de compte.
Non, ça ne valait pas le coup.
Mais je vais détailler mon propos.
Il semble de bon alloi de considérer la SF comme une espèce littéraire
mineure. De n'y voir qu'une forme de littérature populaire à peine bonne
à amuser les masses.
Pourtant, on sait depuis un certain temps déja que bon nombre des
innovations initialement vues comme "des lubies d'auteurs de littérature
populaire" vont devenir réalité. Et ça n'est pas seulement le cas de
l'ascenseur spatial. Ca l'est aussi de toute la philosophie
transhumaniste et libertaire, née dans le sillage du cyberpunk, qui est
maintenant la doctrine philosophique dominante dans la silicon valley.
Prenez par exemple le nano-diagnostic révélé récement par Google. Vous
ne l'avez vu dans aucun roman de SF auparavant ? Vous en êtes sûr ? Pas moi.
Et quand l'ESA a organisé il y a quelques années un concours précisément
à destination des connaisseurs de SF, ça n'était certainement pas pour
donner corps à ces idées, j'imagine.
Bref, mon propos est simple, mon postulat parfaitement clair : dénigrer
la SF en parlant de divagation, c'est dénigrer le moteur principal de
l'innovation scientisto-technologique de ce XXIème siècle débutant.
Réfléchissez-y.
--
Nicolas delsaux
"Putain mais quelle fichue imagination je peux avoir" - Tous à Zanzibar,
John Brunner